Mais aussi des
familles de nos « Anciens »
disparus : Allue Francisco, Barrachina Pedro, Bazan Carmen, Carrizo
Socrates, "Blanco" García
Felipe, Burguete Félix (BI), Castejón…, Cortes José, Fernández
Fausto, Franco Théo (BI), Garcia Alvaro, Garses Pierre Manuel (BI), Gómez
Antonio, Guzmán Paco, López Prudencio, Martin Julián, Matarranz
Felipe, Mellado Francisco, Palomino Felipe, Parada …, Ramos José, Serrano Patricio, Trabadello Francisco, Vaquero
Elias, Ventura Juan, Vicuña Victorio, ...
Liste non exhaustive qui sera complétée.
« Les sentiers de la Liberté »
Henry Diaz est né le 22 avril 1917 à Vierzon de parents émigrés Espagnols.
En 1936, à l’aube de ses 19 ans, il part
en Espagne combattre sur le front de Madrid au sein du 5ème Régiment
des Milices Internationales, puis la 36ème Brigade de la 4ème
Division commandée par le Colonel Bueno. Il est ensuite versé au 1er
Bataillon Motorisé et quitte Madrid pour le Front d’Extremadura où il participe
à de grandes batailles. Il est ensuite versé à la 14ème Brigade
Internationale en restant au 1er Bataillon Motorisé. Il est ensuite
envoyé sur le Front de Grenade, pour être ensuite rapatrié à la délégation des
Brigades de Valence. Il quitte l’Espagne et embarque le 17 mars 1939 au port de Gandia près de Valence.
Il débarque à Toulon
et est arrêté par la police. Enrôlé puis affecté au 95ème R.I. de
Bourges, il est ensuite muté au 105ème Régiment d’Artillerie de
Bourges. Après la reddition le 22 juin
1940 il est enfermé deux mois à Baccarat dans une usine désaffectée. Il est
embarqué dans un train en partance pour l’Allemagne, Camp de Prisonniers Stalag
IX à Ziegenhein, puis dans un Stalag Commando d’usine à Siegen-Eichen. Il est
affecté devant des fours Très Haute Température de fonderie fonte sans aucune
protection. (Cela lui vaudra une cécité avérée peu à peu vers 1947).
Deux premières
tentatives d’évasion sans succès lui valent des sanctions très dures. La
troisième sera la bonne. Le 2 mars 1943,
il monte sous les boggies du train Berlin-Hendaye et s’y accrochera jusqu’à
Angoulême. Les Cheminots le cachent dans une ferme puis il passe en zone libre.
Il rencontre le Colonel Hubert et le Commandant Maxime à l’occasion du Comité
Militaire de tout l’appareil des F.T.P.F. qui se réunit dans les Bois de
Vornay. Au mois de juin 1943 sera
créé le Comité Militaire F.T.P.F. du Cher. Son État-major est composé de
Hubert, Renaudin et Bertrand. Les
contacts s’amplifient sous l’impulsion du P.C., F.N., C.G.T., M.O.I.
Il rencontre
(retrouvailles) Octavio, responsable important des Républicains Espagnols
recommandé par le Commandant Gentil du Loiret. Octavio, de son vrai nom Ribas,
veut former une Compagnie de Guérilleros. Les liens sont établis, la résistance
s’organise.
C’est le 4 septembre 1944 que Vierzon sera
libéré des Allemands par les F.T.P et les Guérilleros Espagnols. Les
Guérilleros, Octavio, Paco, Zaurin, Alonso, Izabal et Montalvo (certains furent
internés à Gurs et Argelès) sans souffler partiront dans la « Reconquista
de España ».
Résumé
de son livre « Les sentiers de la liberté » Edition Gascogne par
Francis Barrachina
Le Commandant Henry Diaz perdra pratiquement la vue en 1947 et sera
obligé de quitter l’Armée Française pour refus de servir en Indochine pour une
guerre coloniale. Il apprendra le braille, s’inscrira à la Faculté de Médecine
de Paris, obtiendra ses diplômes et deviendra kinésithérapeute. Il vit
aujourd'hui à Bidart.
Le
Commandant Henry Diaz est :
Chevalier de la Légion
d’honneur Médaille de la Résistance
Médaille des Évadés avec Croix de
Guerre Croix de
Guerre 1939-1945
Croix du
Combattant
Croix du
Combattant Interné Résistant
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